Ecurie des Cousins

FICHE SANTE N°9: LE SYNDROME DE CUSHING

FICHE SANTE N° 9: LE SYNDROME DE CUSHING


J'ai décidé de faire cette fiche car il y a environ 1 an, j'ai découvert que mon cheval était atteint du syndrome de Cushing et je n'ai pas réussi à trouvé de documentation claire et précise sur ce syndrome. Pourtant, ce problème concerne beaucoup de chevaux ayant plus de 15 ans. Je propose donc dans cette fiche sur le syndrome de Cushing, de faire la synthèse de tous les renseignements que j'ai pu rassembler afin de pouvoir renseigner au mieux les propriétaires concernés par cette maladie.



Le syndrome de Cushing est une maladie dégénérative. Le diagnostic et le traitement sera ùis en place par votre vétérinaire mais je trouve utile de connaitre les symptômes de cette maladie afin de pouvoir réagir au plus vite pour le bien être de nos compagnons.



DEFINITION

-      Autre nom : hyperadrénocorticisme.


-      Elle touche en moyenne 30% à 50% des chevaux âgés de plus de 15 ans toutes races confondues. Certains chevaux peuvent être touchés dès l'âge de 7 ans mais cela reste assez rare.


-      Il s'agit d'une tumeur bénigne située sur l'hypophyse. Elle oblige la glande surrénale à travailler de manière intensive ce qui entraine une surproduction de cortisol.


 

 


-      Elle touche l'hypophyse, qui est une petite glande située à la base de l'encéphale et qui gère la régulation hormonale dans l'organisme.


-      Elle peut toucher également la glande pituitaire située dans le cerveau.


SYMPTÔMES

-      Poil épais en permanence, été comme hiver. C'est le symptôme le plus répandu de la maladie et il faut dans la majorité des cas, il faudra envisager de tondre le cheval pour éviter que le cheval souffre de la chaleur.


-      Un cheval qui trébuche beaucoup lors des ballades ou au travail ce qui est du au fait que le cheval ne lève plus suffisamment les pieds. Attention, cela est souvent sur le compte de l'âge du cheval.


-      Le cheval transpire beaucoup.


-      Dérèglement de la thermorégulation.


-      Répartition anormale des graisses surtout au niveau du cou et de la base de la queue.


-      Hypertrophie des glandes mammaires.


-      Une fonte musculaire sur la ligne du dos.


-      Fourbures chroniques


-      Conjonctivites


-      Dos vouté


-      Sensibilité aux maladies infectieuses dues à la diminution des défenses immunitaires (dues à un taux élevé de cortisol). Une des conséquences peut être une plus grande prédisposition aux parasites internes.


-      Aphtes fréquents/ abcès dentaire


-      Polydipsie : soif intense couplée à une polyurie, le cheval qui urine beaucoup.


-      Augmentation de l'appétit sans prise de poids.


-      Le cheval à du mal à mâcher les aliments et n'arrive plus à les avaler en totalité.


-      Chez la jument : absence de cycles ou cycles irréguliers, ou dans certains cas une production de lait sans que la jument soit pleine.


-      Pneumonie


-      A un stade avancé : graves problèmes neurologiques, ataxie, fièvre, hyperventilation, paralysie

DIAGNOSTIC

Il s'agit d'un test sanguin dans lequel on recherchera un excès de cortisol.


Voici les deux moyens de procéder :


-      Test de suppression par la dexaméthasone : le protocole est le suivant : on prélève un échantillon de sang héparinisé, on mesure le taux de cortisol. On administre de la dexaméthasone. Un deuxième échantillon est prélevé quelques heures plus tard et le taux de cortisol est mesuré. Selon les résultats, on pourra déterminer si le cheval est atteint par le syndrome de Cushing.


-      Mesure du taux d'ACTH (adrénocorticotrophine)  plasmatique.


Attention : ces tests doivent être pratiqués uniquement par un vétérinaire.

CAUSES

-      La cause de ce syndrome est hormonale.


-      Ces tumeurs sont sécrétantes es mais bénignes, c'est-à-dire qu'elles ne se métastasent pas.


-      Ainsi, ce ne sont pas les tumeurs qui mettent la vie du cheval en danger, mais les conséquences qu'elles provoquent.


-      La taille de la tumeur n'a rien à voir avec l'intensité des symptômes, car une tumeur des petite taille peut être parfois plus dangereuse qu'une tumeur plus grosse.


-      La tumeur grandit au fur et à mesure du temps, et appuiera par la suite sur une autre glande responsable de la thermorégulation : l'hypothalamus.


-      Elle peut également appuyer sur le nerf optique ce qui peut provoquer des problèmes de vue chez le cheval, voire la cécité.

 

TRAITEMENTS

La maladie de Cushing n'est actuellement pas curable chez le cheval, mais certains médicaments permettent de réguler au maximum les taux d'hormones et ainsi offrir une meilleure qualité de vie au cheval atteint de la maladie de Cushing.


-      Pergolide


-      Cyproheptadine


-      Célance





09/03/2012
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